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La structure de base du personnel d'encadrement et les responsabilités à bord des galions fut constante au cours des XVIe et XVIIe siècles avec quelques différences selon les marines des différents pays. L'institutionnalisation des charges à bord établie au début du XVIIe siècle permit plus tard la création des différentes fonctions et professions maritimes.

A bord des navires, elles étaient les suivantes:

Le capitaine, c'etait l'autorité supérieure. Son origine variait selon les pays et l'époque. Souvent un gentilhomme de l'aristocratie.

Le maître ou patron, toujours marin professionnel, c'est lui qui en fait commandait le navire, organisant les quarts, supervisant les manoeuvres et maintenant aussi la discipline parmi l'équipage. Sur les grandes unités, il était secondé par des contremaîtres.

Le subrécargue. Sur beaucoup de bateaux de la Route des Indes, il était le représentant de l'armateur et du propriétaire du bateau. Il supervisait le chargement et le déchargement des marchandises. Il gérait et distribuait les salaires à l'équipage.

L'officier de navigation chargé de la navigation. A l'occasion des traversées sur la Route des Indes, il y avait aussi un piloté. Tous deux étaient chargés de calculer la méridienne et la hauteur de l'étoile Polaire , au moyen d'une arbalète puis par la suite d'un astrolabe pour connaître la latitude, et de noter la vitesse du navire et son cap pour entretenir l'estime.

Le contremaître . Son rôle était de transmettre les ordres du maître à l'équipage et de contrôler les quarts. Il était aussi responsable de l'état du gréement (mâture, agrès et voiles) et devait veiller à l'ordonnancement et à la propreté des manoeuvres courantes. Comme signe distinctif de sa fonction officielle, il portait ostensiblement au cou un sifflet en argent qui l'aidait à assurer son autorité. Généralement, il était aidé par un second contremaître.

Les chefs de quart étaient presque toujours au nombre de quatre et avaient chacun un second. Ils transmettaient les ordres du contremaître en particulier dans le domaine des manoeuvres des espars et voiles.

Les timoniers chargés des pavillons de signaux.

Le "batelero" chargé du canot du capitaine. Il connaissait les cycles des marées dans les ports et avait souvent un très haut niveau culturel car on lui demandait de parler plusieurs langues. En fonction des circonstances et du type de bateau , il portait un uniforme et assistait le capitaine lorsqu'ils allaient à terre.

Le maître cuisinier s'occupait de la cuisine et des repas quotidiens. Il avait sous ses ordres un second tout spécialement chargé de la surveillance de la bonne conservation et du bon état des denrées. Il avait aussi deux aide.

Le maître charpentier était responsable du bon état de la mâture et de la coque. Son principal travail était d'inspecter en permanence, et tout particulièrement lors de navigations dans les eaux corrosives des caraibes, les fonds du navire à la recherche d'éventuelles voies d'eau. Il était normalement formé dans l'atelier d'un maître de chantier. Il avait à sa disposition des calfats.

Le tonnelier ou barilier avait la lourde charge de maintenir étanches les barils et les tonneaux d'eau douce et de bière afin d'en assurer une bonne conservation.

Le maître canonnier, responsable de l'armement du bateau et des poudres, était un expert reconnu. Il avait deux aides.

Le chirurgien était chargé de la santé et de la bonne condition physique de l'équipage. Cependant, sa compétence et son expérience étaient souvent douteuses. Au début du XVIe siècle, c'étaient les maîtres barbiers qui assumaient cette fonction et beaucoup devinrent chirurgiens!!! Il avait à sa disposition une infirmerie et un aide.

Les trompettes et tambours dont le nombre variait en fonction de l'importance du bateau et du rang militaire de son capitaine.

L'aumônier chargé des "âmes" de l'équipage. Il était souvent, une fois à destination l'évangélisation des peuplades découvertes.

Le reste de l'équipage se composait de marins et de soldats en proportion et nombre variables selon le type de bateau et de voyage. Au total, au début du XVIIe siècle, le nombre de personnes, mis à part les passagers, oscillait entre quatre vingt et cent vingt.