Les
premiers rois de France n'eurent pas à s'occuper de marine; les
limites du royaume n'atteignaient pas la mer. Ce n'est qu'en
1203 que le domaine royal eut des rivages maritimes grâce à la
confiscation de la Normandie par Philippe Auguste, bientôt
suivie de la conquête du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge,
et, plus tard, en 1229, du duché de Narbonne.
Il
n'y a pas alors d'armée navale permanente. Malgré la
construction près de Rouen, en 1294, sur l'ordre de Philippe le
Bel, du Clos des Galées, le premier arsenal, on ne peut parler
d'une marine de guerre appartenant au roi et montée par des
équipages réguliers.
Jean de Vienne
reprit Cherbourg aux Anglais et fit plusieurs
descentes en Écosse
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Sur
la Méditerranée, la France n'avait aucun port. Pour se rendre en
Terre Sainte, Saint Louis avait dû emprunter ou louer des
vaisseaux à la république de Venise ou aux Gênois. C'est
pourquoi il créa le port d'Aigues (aujourd'hui Mortes) et nomma
le premier amiral de France, Florent de Varenne, mais ses
successeurs durent encore avoir recours aux marines étrangères
et c'est ainsi que les galères de Rainier II de Monaco au
service de Philippe le Bel battirent les Flamands à Zierickzee,
les obligeant à lever le siège de cette ville (1304).
Pendant la guerre de Cent Ans, le roi de France Philippe VI de
Valois (1328-1350) ne put opposer au roi d'Angleterre Édouard
III, qu'un rassemblement confus de bâtiments hétéroclites qui
fut battu à la bataille de l'Ecluse (1340).
Charles V (1364-1380) comprit de quelle utilité serait pour lui
une flotte de guerre puissante et nombreuse. Il s'entoura de
constructeurs habiles et de marins, parmi lesquels il faut
signaler
Jean de Vienne qui reprit
Cherbourg aux Anglais et fit plusieurs descentes en Écosse.
Malheureusement, il fut tué en combattant les Turcs à Nicopolis
le 22 septembre 1396.
Affaiblis par la guerre de Cent Ans, les successeurs de Charles
V ne purent pas continuer son effort; cependant la marine
profite de la vulgarisation d'inventions anciennes telles que la
boussole. Aidé par les perfectionnements techniques apportés à
l'art de la navigation, l'esprit d'aventure se développe; c'est
l'époque des grandes découvertes Christophe Colomb et
l'Amérique, Vasco de Gama et la route des Indes par le Cap,
Jean Ango,
Jacques Cartier et le Canada,
Villegagnon, etc.
Colbert,
ministre de 1669 à 1683, accomplit une oeuvre
immense.
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Mais
le roi François ler n'a pas de marine et doit s'assurer le
concours du célèbre corsaire génois Andréa Doria, puis celui des
vaisseaux turcs de Barberousse et de Dragut pour résister à la
menace de Charles Quint.
Pour
retrouver une politique navale suivie, il faut l'arrivée au
pouvoir de Richelieu (1624). Il crée le port de Brest et fait
exécuter de grands travaux à Toulon et au Havre. Règlements et
ordonnances organisent l'administration et la discipline de la
flotte. Signe d'un retournement de puissance, la marine anglaise
échoue dans sa tentative de ravitaillement des protestants à La
Rochelle. La marine royale contribue aux établissements
coloniaux et aux vues stratégiques du cardinal de Richelieu
pendant une importante période de la guerre de Trente Ans. Elle
préfigure, par ses hommes et ses structures, le bel instrument
maritime que
Colbert mettra à la disposition
de Louis XIV.
La marine avait pris une place
importante dans la politique royale. L'action d'Abraham
Duquesne en Méditerranée, où il s'oppose
avec succès devant Augusta à Ruyter en 1674, en est
bien la preuve.
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Colbert, ministre de 1669 à
1683, accomplit une oeuvre immense; il crée le système des
classes pour le recrutement des équipages; il est l'auteur de la
fameuse ordonnance de 1681 qui sert longtemps de base à
l'organisation de la marine de commerce ; il redonne vie à l'une
des initiatives de Richelieu, les compagnies coloniales.
Seignelay, par l'ordonnance de 1689, qui règle toutes les
parties du service de la marine militaire, codifie l'oeuvre de
son père auquel il succède de 1683 à 1690 comme Secrétaire
d'État à la Marine. Dès 1672, la marine avait pris une place
importante dans la politique royale. L'action d'Abraham
Duquesne en Méditerranée, où il s'oppose avec succès
devant Augusta à Ruyter en 1674, en est bien la preuve.
Désormais, la Hollande, l'Espagne et l'Angleterre doivent
compter avec la puissance navale de la France.
Une
splendide floraison de carrières maritimes illustre le règne de
Louis XIV: le
chevalier Paul,
Duquesne,
Forbin, le comte de
Tourville. La victoire de ce
dernier à Bévéziers (1690), la fantastique bataille qu'il
soutient devant Barfleur, le 29 mai 1692, avec 44 vaisseaux
contre 99, ne sont en rien diminuées par les pertes sérieuses
mais non "désastreuses" de Cherbourg et de La Hougue. Les plus
grands historiens s'accordent à le dire avec l'amiral américain
Mahan qui y voit la plus éclatante démonstration de discipline
et de valeur militaire jamais donnée par une marine. Un an plus
tard, devant Lagos,
Tourville met en déroute la
flotte de l'amiral Rooke.
Le ministre autorise la "guerre de
course" où s'illustrent des hommes tels que
Forbin,
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Malheureusement, une belle marine coûte cher; l'ampleur des
dépenses effraie Pontchartrain, ministre de 1690 à 1699, et
c'est la politique "d'économies" qui entraîne le déclin de la
marine royale. Le ministre autorise la "guerre de course" où
s'illustrent
Jean Bart,
Duguay-Trouin,
Forbin, Ducasse. Cet "expédient
d'un temps de détresse" ne peut remplacer l'instrument de
puissance qu'était déjà une nécessaire flotte nationale.
Pendant la Régence et jusque vers 1727, la faiblesse de la
marine de Louis XV permet tout au plus de garder le contact avec
nos colonies. Maurepas, ministre de 1723 à 1749, s'efforce de
rénover nos constructions navales et de développer la valeur des
cadres de la Marine. Le résultat de ce renouveau ne s'est pas
encore fait sentir quand éclate la guerre de Sept Ans
(1756-1763). Malgré le courage et la ténacité d'hommes tels que
Guy François de Coëtnempren, comte de
Kersaint (1703-1759), elle a
pour conséquences la perte de l'Inde, du Canada, des Antilles,
de la Louisiane, de nos comptoirs du Sénégal. Loin de conduire
au renoncement, ce déplorable résultat du traité de Paris incite
le Roi et le ministre à poursuivre l'effort maritime entrepris.
Choiseul, ministre depuis 1761, promulgue en 1765 une ordonnance
qui traduit l'effort de rénovation de la Marine sous Louis XV.
Pendant le règne de Louis XVI (1774-1792), Sartine et Castries
continuent les réformes qui mettront notre flotte en état de
soutenir avec succès la guerre d'Indépendance d'Amérique
(1778-1783). L'amiral d'Orvilliers tient alors victorieusement
en échec l'escadre britannique de l'amiral Keppel devant
Ouessant. D'Estaing, Guichen,
La Motte-Picquet dans
l'Atlantique,
De Grasse à la Chesapeake,
contribuent au succès victorieux de la République américaine,
tandis que dans l'océan Indien, se déroule l'audacieuse campagne
de
Suffren dont le génie
bouleverse les conceptions de la stratégie navale.
La
révolution de 1789 désorganise la marine; beaucoup d'officiers
expérimentés, la plupart nobles, émigrent. Cette rupture au sein
de la marine aura des répercussions jusque sous l'Empire. Au
combat de Prairial,
Villaret de Joyeuse réussit, au
prix de lourdes pertes, à assurer l'entrée à Brest d'un précieux
convoi. Le 1er août 1798 des trésors d'héroïsme n'empêchent pas
la victoire de Nelson à Aboukir. Et celui-ci, sept ans plus
tard, écrase les forces de l'amiral de Villeneuve devant
Trafalgar (21 octobre 1805). malgré des moyens encore puissants,
Napoléon renonce - tout comme Louis XIV jadis - à détruire la
puissance navale anglaise et soutient une implacable guerre au
commerce. On voit reparaître les corsaires dont le plus célèbre
est
Robert Surcouf. Le baron
Portal, ministre de la Marine sous la Restauration, s'efforce de
réorganiser celle-ci. Pour la première fois depuis un siècle et
demi on retrouve des marins français et anglais côte à côte à
Navarin, le 20 octobre 1827; puis, en 1830, l'expédition d'Alger
prouve que la marine est un des instruments les plus efficaces
de la politique française.
Louis-Philippe poursuit l'action outre-mer de ses prédécesseurs.
La campagne de l'amiral Roussin illustrée par le forcement des
passes du Tage (1831), celle de l'amiral Baudin au Mexique,
marquée par la prise de Saint-Jean-d'Ulloa et de Vera-Cruz
(1838), enfin, l'appui au général Bugeaud apporté par l'escadre
du prince de Joinville, à Mogador et à Tanger, soulignent
l'importance de la Marine dans la politique extérieure de la
France au XlXème siècle.
Dans
le même temps,
Dumont d'Urville effectue un
voyage de circumnavigation, parcourt le Pacifique et atteint le
continent antarctique en 1840. L'application de la vapeur à la
propulsion des navires, la mise au point de l'hélice grâce aux
travaux de Sauvage (français), de Barnes (anglais) et du grand
constructeur naval Augustin Normand, conduisent la Marine à un
renouvellement fondamental ; révolution comparable à celle que
connaîtra le XXe siècle avec la propulsion nucléaire.
L'ingénieur du génie maritime
Dupuy de Lôme, qui avait étudié
en Angleterre la construction des navires en fer, prépare alors
un type de bâtiment nouveau le cuirassé. La Gloire
(1859), premier navire cuirassé, donne à la flotte française une
avance technique remarquable. Ainsi Napoléon III dispose-t-il de
la Marine la plus moderne de l'époque. Après l'emploi de la
flotte dans la guerre de Crimée (1854-1856), l'expédition de
Chine (1857-1863) où s'illustrent Rigault de Genouilly,
La Grandière, Charner, Doudart
de Lagrée, aboutit à la possession de la Cochinchine ; la Marine
contribue aussi à l'expédition du Mexique (1861-1866).
Lors
de la guerre de 1870, la France maîtrise la situation en mer
mais la rapide avance des Allemands à l'intérieur des frontières
du pays et le manque de moyens navals de faible tirant d'eau,
propres à favoriser sans risque des débarquements sur les côtes
allemandes, limitent l'action offensive de la Marine. Elle joue
cependant un rôle d'une ampleur inattendue dans l'armement des
forts autour de Paris, où le service se fait comme sur les
vaisseaux; elle renforce les armées auxquelles elle fournit
canons, fusils, munitions, équipements, formant elle-même
bataillons et même régiments. Le contre-amiral
Jauréguiberry commande ainsi
successivement les lignes de défense de Carentan et la 1ère
division du XVIème corps de l'armée de la Loire. Le capitaine de
vaisseau Jaurès se voit confier la subdivision militaire de
Maine-et-Loire puis reçoit, comme général de division, le
commandement du XXIème corps d'armée dans la pugnace armée de
Chanzy...
Après
la guerre de 1870, la France renoue avec sa politique d'action
outre-mer: expéditions du Tonkin où
Francis Garnier (un ancien du
siège de Paris) s'illustre à Hanoï (1873), de Tunisie en 1881,
d'Annam où l'amiral
Courbet pénètre la rivière de
Hué et obtient la paix (1883) avant d'agir au Tonkin, puis en
Chine où il réduit une partie de la flotte et les forts de
Fou-Tchéou (1884). Le combat de Shei-Poo (février 1885) montre
la volonté de vaincre et le courage de nos marins. L'essor
colonial se poursuit en Afrique. Le lieutenant de vaisseau
Savorgnan de Brazza explore le Congo, le lieutenant de vaisseau
Hourst la vallée du Niger. L'expédition de Madagascar
(1883-1896) et de nouvelles affaires au Maroc sont liées aux
querelles des nations européennes.
Pendant ce temps, l'évolution technique du matériel continue; la
manifestation la plus remarquable est, en 1887, l'apparition du
sous-marin avec le Gymnote de l'ingénieur Gustave Zédé.
Le
développement de l'aéronautique s'amorce. Dès 1908, une
commission est désignée pour étudier les conditions
d'utilisation des aéroplanes dans la Marine. Ses travaux
aboutissent, le 24 février 1913, à la création d'un Service
Central de l'Aéronautique Maritime. Très limitée encore, à la
déclaration de guerre de 1914, cette arme nouvelle va se
développer rapidement. Ses progrès constants lui permettent
d'assurer avec efficacité tous les services que l'on attendait
d'elle, missions d'exploration, principalement contre les
sous-marins, de protection et de bombardement. L'aviation
maritime française terminera la guerre avec près de 2000
appareils en 1918.
Sur
mer lors de la Première Guerre Mondiale, la France a comme
forces navales principales : dans le nord, la 2ème escadre
légère de l'amiral Rouyer, dans le sud, l'armée navale de
l'amiral Boué de Lapeyrère. Elle se voit donc confier la
surveillance de la Manche et le contrôle de la Méditerranée.
Dans le nord, elle surveille le pas de Calais, pour en interdire
le passage à l'escadre allemande. La brigade des
fusiliers-marins, sous les ordres du vice-amiral Ronarc'h,
apporte son concours à l'armée pour la défense de la Belgique.
Dans le sud, en assurant le contrôle de l'Adriatique, l'armée
navale bloque dans ses ports la flotte autrichienne. Sous les
ordres de l'amiral
Guépratte, elle participe, avec
la marine britannique, aux opérations des Dardanelles. A partir
de 1915, elle contribue à la défense du canal de Suez contre les
Turcs. Enfin, elle assure l'escorte des convois que la guerre
sous-marine déclenchée par l'Allemagne en réponse au blocus de
ses ports, rend indispensable.
Entre les deux guerres la France travaille à la reconstitution
de sa flotte. En 1939, elle possède une magnifique marine de
guerre. Elle prend une part très importante à l'escorte des
convois d'Atlantique, contribue aux opérations de Norvège,
assure l'évacuation de Namsos et est largement engagée dans les
opérations de Dunkerque avec plus de 300 bâtiments dont 60 ne
reviendront pas.
Le
12 juin 1940, la 2ème escadre bombarde les installations
militaires de Gênes et de Vado.
L'armistice de juin 1940 immobilise la flotte. Après la défaite,
nos forces armées ont connu de terribles souffrances morales,
mais c'est la Marine qui a le plus long chemin de croix, jalonné
par de nombreuses stations dont la première à Mers-el-Kébir (3
et 6 juillet 1940). Malgré tout, la flotte assure la liaison
avec l'Empire et tant bien que mal le ravitaillement de la
métropole.
En
Extrême Orient, elle remporte la bataille de
Koh-Chang sur la Marine
siamoise qui est presque totalement détruite.
Les
forces navales françaises libres (FNFL) continuent la bataille
dans l'Atlantique où leurs corvettes l'Aconit
notamment - remportent de très beaux succès. Le sous-marin
Rubis s'illustre par ses mouillages de mines, la Junon,
par ses expéditions hardies dans les fjords de Norvège... En
novembre1942, après le débarquement allié en Afrique du Nord,
les Allemands envahissent la zone libre le 27 novembre,
pénètrent en force à Toulon dans l'esprit de prendre la flotte.
Mais l'escadre se saborde pour ne pas tomber aux mains de
l'ennemi. Les sous-marins Casabianca, Glorieux,
Iris et Marsouin s'échappent. Les bâtiments d'Afrique
reprennent la lutte contre l'Axe. Le Richelieu participe
aux opérations en mer du Nord, puis en Extrême-Orient, la Marine
prend part aux opérations de débarquement en Normandie, en Corse
et en Provence et à la réduction des "poches de l'Atlantique"
(Bordeaux, Rochefort, Lorient et Brest). Le 15 septembre 1944,
la flotte fait une entrée émouvante dans un Toulon presque
entièrement détruit.
La
fin du conflit mondial, marquée par la reddition de l'Allemagne,
le 8 mai 1945, et celle du Japon, le 2 septembre 1945, ne
provoque pas l'arrêt des actions militaires de la France. Après
l'échec des conférences de Dalat et de Fontainebleau en 1946,
l'affaire indochinoise connaît un développement auquel la
victoire de Mao-Tsê-Tung en Chine (1949) donne des dimensions
politiques internationales. Jusqu'à l'évacuation du Tonkin en
1955, la Marine se trouve engagée sur le Fleuve Rouge et sur ses
arroyos, en même temps que sur les côtes vietnamiennes. Les
opérations de fusiliers-marins commandos, l'appui des forces de
l'Aéronautique navale, la chasse aux trafics par voie d'eau de
denrées et d'armes, les transports maritimes et fluviaux et les
tâches propres à la pacification, à laquelle elle est aussi
appelée à prendre part, font que la Marine a un rôle important
en Extrême-Orient jusqu'au retrait complet des forces armées
françaises du Viet-nam (1956).
L'explosion de violences qui accompagne les revendications des
peuples d'Afrique du Nord, à partir d'octobre 1954, a pour effet
d'associer la Marine à l'action armée de la France dans cette
partie du monde. La surveillance maritime et le contrôle d'une
zone frontalière sont confiés à des bâtiments de la flotte en
Méditerranée et à des unités de fusiliers-marins et de commandos
de marine jusqu'au cessez-le-feu du 19 mars 1962. Or, pendant
ces années difficiles, la France refait ses forces maritimes,
Les chantiers navals et les arsenaux, remis en état après les
destructions de la guerre mondiale, construisent deux croiseurs
et des escorteurs, puis deux porte-avions, des avisos-escorteurs,
des sous-marins et un porte-hélicoptères. Ainsi se reconstituent
des escadres. En 1963, avec l'adoption par la France d'une
politique nucléaire de dissuasion, la Marine et l'Armement se
voient confier la réalisation des sous-marins à propulsion
nucléaire lanceurs d'engins (SNLE), pièces maîtresses de notre
force nucléaire stratégique. Le 29 février 1972, le Président de
la République, sur le rapport du Premier Ministre et du Ministre
d'État chargé de la Défense nationale, décrète que la
composition des forces navales françaises tendrait d'ici à 1985,
à se calquer sur le Plan Naval 1971-1975 ou Plan Bleu. La loi de
programmation 1987-1991 (votée en mai 1987), après celles de
1977-1982 et 1984-1988, développe les moyens nécessaires aux
missions de la Marine, compte tenu des impératifs de la défense,
des nécessités de renouvellement d'une partie de la flotte et du
parc d'aéronefs de l'Aéronautique navale. Enfin la réforme du
commandement organique des forces de surface intervenue en 1999,
la Force d'Action Navale est crée et regroupe sous l'autorité
d'un amiral (ALFAN) la totalité des bâtiments de surface. A
l'été 2001, la FAN comptait cent dix-sept bâtiments armés par
12000 hommes et femmes.
(Source : Plaquette Marine nationale 1987)