Chasseur de mines
Capricorne
Composante
de la
Force d'Action Navale et basé à Brest, le
Capricorne est le treizième chasseur de mines du type tripartite.
Mis sur cale aux chantiers Béliard à Ostende (Belgique) le 4 avril 1985,
lancé le 16 avril 1986, il a été admis au service actif le 18 février
1988 et intégré à la Marine Belge sous le nom de Dianthus (M918).
De la même manière que les CMT
Verseau et
Céphée, le Capricorne a été acheté à la Belgique le 28
août 1997. Ces 3 CMT ayant été désarmés par la Belgique en 1993.
Le
Capricorne a pour ville marraine Boulogne-sur-Mer (62) depuis
le 1er juillet 2002.
Le
chasseur de mines type Eridan, ou tripartite, puisqu'il est
fabriqué en collaboration par les Marines française, belge et
néerlandaise, constitue la suite logique de la série des
Circé. D'un déplacement légèrement plus fort, il bénéficie de
l'expérience acquise pour les équipements. L'innovation la plus
marquante est l'adoption, pour la première fois en France sur des
bâtiments de ce tonnage, d'un matériau nouveau, le Composite Verre
Résine (C.V.R.), en étude à la DCAN Cherbourg depuis les années 50.
Le chasseur de mine tripartite a été adopté également par l'Indonésie et
le Pakistan.
Les 13
chasseurs de mines type tripartite seront refondus à l'arsenal de
Brest à partir de 2001 avec le concours de Thomson-Marconi. Le
premier sera l'Andromède
en 2001, suivi du
Sagittaire. Un programme qui devrait durer jusqu'en 2004.
Le système de classification et la videothèque seront modernisés pendant
cette refonte. Le centre opérationnel de chaque bateau sera complètement
revu et la plage arrière réaménagée. Certains verront arriver le SPIV
(Sonar de l'avant Propulsé à Immersion Variable) de la société Thomson
Marconi Sonar. Cet engin filoguidé, naviguant à 150 mètres sur l'avant
du chasseur, et supportant une immersion de 300 m, apportera au système
d'armes le préavis de détection et la capacité de classification
nécessaires pour traiter les mines modernes les plus furtives. Les
bouilleurs permettant de fabriquer de l’eau potable seront remplacés,
ainsi que les séparateurs d’hydrocarbures, pour respecter les
conventions MARPOL sur l’environnement. (Cols
Bleus n°2520 du 4 mars 2000)
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